De Braekeleer Henri (Antwerpen, 1840-1888)
Schilder, aquarellist, tekenaar, graficus, zoon van Ferdinand De Braekeleer (Sr), neef van Henri Leys. Opleiding aan de Academie te Antwerpen (1854-1861) en in 1856 ook leerling van H. Leys, voor wie hij o.m. studies naar oude gebouwen en kerkinterieurs maakte. Evolueerde van romantisme over realisme naar pre-impressionisme en pre-expressionisme. Schilderde o.m. interieurs genretaferelen, figuren, stillevens, landschappen. Belangrijkste figuur in de Vlaamse schilderkunst van de 19de eeuw voor James Ensor. Na een verblijf in Nederland werd hij geboeid door de 17de eeuwse Hollandse genreschilders. Langzaam rukte hij zich echter los van het historische, anekdotische en sentimenteel genretafereel, om in de jaren '70 te evolueren naar een gans eigen conceptie, waarbij de gewone dingen drager werden van een symboliek der innerlijke beleving. In intimistische interieurs evoceerde hij de sfeer van het oude Antwerpen. Het vergankelijke, de stilte, de hunkering, naar bevrijding vormen de romantische ondergrond van een werk dat zich slechts schijnbaar verliest in de periferie der dingen. Bekommerd om picturale problemen van licht en kleur, ontwikkelde hij een eigen impressionistische schilderwijze, die soms in haar gedurfde penseelvoering het expressionisme aankondigde. Werk o.m. in de musea te Brussel, Gent, Antwerpen en Doornik.
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DE BRAEKELEER, Henri (Anvers, 1840-1888)
Peintre, aquarelliste, dessinateur, graphiste, fils de Ferdinand De Braekeleer, neveu d’Henri Leys. Il suit une formation à l’Académie d’Anvers (1854-1861) et en 1856, il est aussi l’élève de Leys pour lequel il réalise, entre autres, des études d’anciens bâtiments et d’intérieurs d’église. Du romantisme, il évolue d’abord au réalisme et ensuite au pré-impressionnisme et finalement au pré-expressionnisme. Il peint des intérieurs, des scènes de genre, des personnages, des
natures mortes, des paysages, etc. Il est la personnalité la plus éminente de la peinture du XIXe siècle avant James Ensor. Après un séjour aux Pays-Bas, il développe une fascination pour les peintres de genre hollandais du XVIIe siècle. Petit à petit, il se détache cependant de la scène de genre historique, anecdotique et sentimentale pour évoluer dans les années 1870 vers une conception tout à fait personnelle dans laquelle les objets ordinaires deviennent le support d’une
symbolique du vécu intérieur. Dans des intérieurs intimistes, il évoque l’atmosphère de l’Anvers d’antan. La fugacité, le silence, l’aspiration
à une libération constituent le fondement romantique d’une oeuvre qui
ne se perd qu’en apparence dans la périphérie des choses. Préoccupé
par des problèmes picturaux de lumière et de couleur, il développe
un style impressionniste personnel dont la touche parfois audacieuse
annonce l’expressionnisme. Ses oeuvres figurent, entre autres, dans les
collections des musées de Bruxelles, Gand, Anvers et Tournai.
