Constantin Meunier ( Etterbeek (Brussels) 1831 - Elsene (Brussels) 1905 )

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MEUNIER, Constantin (Etterbeek, 1831-Elsene, 1905) Schilder, etser, beeldhouwer. Leerling en broer van Jean-Baptiste Meunier, die tien jaar ouder was. Opleiding aan de academie te Brussel o.l.v. L. Jéhotte (1845-1854). Werkte tevens in het atelier van de beeldhouwer Ch. Fraikin. Ging zich vanaf 1851 steeds meer toleggen op de schilderkunst, volgde lessen aan het vrije atelier van Sint-Lucas, werd er bevriend met zijn medeleerling Ch. De Groux, en schreef zich in 1854 in voor lessen in het atelier van F.J. Navez. Ca. 1870 ontstonden historische taferelen, portretten en genrestukken. Reisde in 1878 door de Borinage met X. Mellery, F. Rops en C. Lemonnier. De mijnstreek en de arbeiderswereld zouden een onuitwisbare stempel op zijn werk drukken. Vanaf 1885 legde hij zich ook terug toe op het beeldhouwen. Zijn oeuvre vormt niet zozeer een aanklacht tegen de maatschappelijke wantoestanden, maar houdt eerder een verheerlijking van de arbeid in. Zijn krachtige, realistische beelden kregen wel erkenning, maar schrikten aanvankelijk de kopers af. Stelde o.m. tentoon met de groep Les XX, in 1896 bij G. Bing te Parijs. Reisde in 1897 naar Dresden met Henry van de Velde. Stelde in 1898 tentoon met Sezession te Wenen. Ontwierp o.m. het Monument aan de Arbeid aan de brug te Laken/ Brussel en Arbeid Vrijheid (de buildrager) te Antwerpen. Was van 1887 tot 1895 leraar schilderkunst aan de academie te Leuven. Werk o.m. in de musea te Antwerpen, Brussel, Gent, Luik, Doornik, Kortrijk ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- MEUNIER, Constantin (Etterbeek, 1831-Ixelles, 1905) Peintre, graveur, sculpteur. Élève et frère de Jean-Baptiste Meunier, de dix ans son aîné. Il étudie à l’Académie de Bruxelles sous la direction de Louis Jéhotte (1845-1854). Il travaille en même temps dans l’atelier du sculpteur Charles-Auguste Fraikin. À partir de 1851, il se consacre de plus en plus à la peinture ; il suit les cours à l’atelier libre de Saint- Luc, où il se lie d’amitié avec son condisciple Charles De Groux, et s’inscrit en 1854 aux cours donnés à l’atelier de François-Joseph Navez. Vers 1870, il réalise des scènes historiques, des portraits et des pièces de genre. En 1878, il voyage à travers le Borinage avec Xavier Mellery, Félicien Rops et Camille Lemonnier. Le bassin minier et le monde ouvrier marqueront dès lors son oeuvre d’une empreinte indélébile. À partir de 1885, il se consacre à nouveau à la sculpture. Son oeuvre ne constitue pas tant un réquisitoire contre les situations sociales intolérables qu’une apologie du travail. Si ses sculptures puissantes et réalistes acquièrent de la reconnaissance, elles effraient les acquéreurs potentiels au début. En 1896, il expose, entre autres, avec le groupe Les XX chez Samuel Bing à Paris. En 1897, il voyage à Dresde avec Henry van de Velde. En 1898, il expose au Palais de la Sécession/avec le courant artistique Sezession à Vienne. Il conçoit, entre autres, le Monument au Travail près du pont de Laeken/Bruxelles et la statue Le Débardeur, qui porte l’épigraphe « Travail-Liberté », à Anvers. De 1887 à 1895, il est professeur de peinture à l’Académie de Louvain. Ses oeuvres figurent, entre autres, dans les collections des musées d’Anvers, Bruxelles, Gand, Liège, Tournai, Courtrai.

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